Au G2Ei-Descartes, chercheurs et équipements ont pris leurs quartiers

Dans un des laboratoires de l'équipe Bise (Biogéochimie expérimentale et isotopique), dirigé par Gwenael Imfeld. Ses 35 chercheurs travaillent sur les transports de polluants. — Dans un des laboratoires de l'équipe Bise
(Biogéochimie expérimentale et isotopique).
Ses 35 chercheurs travaillent sur les transports
de polluants.

Au terme de plusieurs vagues de déménagement débutées l’été dernier, quelque 200 personnels de l’Ecole et observatoire des sciences de la Terre (Eost) ont rejoint leurs nouveaux locaux du bâtiment G2Ei (Géosciences, eau, environnement et ingénierie)-Descartes. Entre laboratoires flambant neufs et équipements de pointe, Frédéric Masson, directeur, nous fait la visite. Suivez le guide !

Ils peuvent enfin souffler ! Après un jeu de chaises musicales de plusieurs mois, les équipes et leur matériel sont enfin en place dans l’extension de l’Eost, rue du Général Zimmer, à quelques exceptions près !

« Nous devions avoir tout finalisé la première semaine de février, mais la mise en service des spectromètres de masse a pris du retard, à cause d’une panne de l’ascenseur, rue Blessig. C’était signe qu’il fallait vraiment qu’on parte ! » sourit Frédéric Masson, directeur.

Le déménagement s’est fait par vagues, « d’abord depuis l’ancien bâtiment de l’Eost (rue Descartes) vers la nouvelle extension – tous les étages sont reliés – et surtout, pour le gros des troupes, depuis la rue Blessig ».

« Là-bas, un grand tri a été réalisé, nous n’y avons plus que des espaces de stockage de roches moins utilisées* », précise Renaud Toussaint, directeur de l’Institut Terre et environnement de Strasbourg (Ites, Unistra/CNRS/Engees).

La nouvelle extension prolonge le bâtiment de l'Eost, au croisement des rues René-Descartes et Pierre-Montet. — La nouvelle extension prolonge le bâtiment de
l'Eost, au croisement des rues René-Descartes
et Pierre-Montet.

« Des espaces pensés pour les besoins »

Fruit de la fusion du Laboratoire d'hydrologie et de géochimie de Strasbourg (Lhyges) et de l’Institut de physique du globe de Strasbourg (IPGS), son spectre d’activités est très large, de la collecte de terrain aux analyses en laboratoires, ciblées sur de massif blocs de roche à des microparticules. Le bâtiment qui les abrite a donc spécifiquement été pensé pour y répondre. « C’est rare, dans une vie de chercheur, de pouvoir obtenir le labo de ses rêves. C’est ce qui s’est passé pour nous, puisque la conception des espaces s’est faite à partir des besoins, précise Frédéric Masson. Et ça se voit dans l’appropriation et la satisfaction de nos personnels, même si nous avons malgré tout eu quelques couacs au démarrage. »

« Par exemple, les laboratoires de géochimie ont été placés au dernier étage, à proximité du toit, car ils ont besoin d’être proches des systèmes de ventilation, afin d’obtenir un air avec très peu de particules (2 salles blanches ISO 6 et 1 salle blanche ISO 5)», précise Anne-Désirée Schmitt, directrice adjointe de l’Ites.

En plus des personnels de recherche, l’ensemble des personnels techniques et administratifs de l’Eost ont aussi rejoint le G2Ei-Descartes. « A l’exception des fonctions scolarité et relations internationales, qui rejoindront, elles, le deuxième volet du pôle G2Ei, à la Manufacture, encore en travaux », précise Renaud Toussaint.

E. C.

* Restent aussi dans le bâtiment de la rue Blessig, les activités d’enseignement (préparation au Capes et à l’agrégation), ainsi que le Musée de minéralogie