Dans une étude parue dans le journal Current Biology, Joseph Schacherer et son équipe, Variation intra-spécifique et évolution des génomes, se sont intéressés à l’origine et l’évolution des levures utilisées dans le cadre du brassage et de la fermentation de la bière.
C’est une longue histoire qui date de 2018 : « Nous avons remarqué que lorsque l’on analyse les génomes de différentes souches de levures, il y a une évolution spécifique et convergente à chaque groupe de souches provenant du même environnement. Ainsi, l’évolution des souches impliquées dans l’élaboration du vin ou du saké ont des trajectoires différentes avec des spécificités liées à l’adaptation à leur environnement respectif. Les souches utilisées pour ces processus fermentataires sont génétiquement peu diverses et diploïdes, c’est-à-dire composées de deux paires de chromosomes, comme c’est le cas pour l’homme. »
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